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Collection « Les auteur(e)s classiques »

LE CONQUÉRANT DU MONDE. (Vie de Gengis-khan) (1944)
Extrait


Une édition électronique réalisée à partir du texte de René GROUSSET (1885-1952), LE CONQUÉRANT DU MONDE. (Vie de Gengis-khan). Paris: Éditions Albin Michel, 1944, 388 pages. Une édition numérique réalisée par Pierre Palpant, bénévole, Paris.

Extrait

L’ENLÈVEMENT DE LA BELLE BÖRTÈ

 

Tèmudjin avait reconstitué son clan. Il avait obtenu la protection du puissant roi des Kèrèit. Après tant d’années de misère, l’avenir semblait lui sourire. Mais ces empires de la steppe étaient étrangement instables. Au moment où le jeune chef croyait sa fortune assurée, tout fut soudain remis en question.

Tèmudjin campait toujours au Burgi, près de la source du Kèrulèn, avec sa jeune femme, la belle Börtè. Il ne devait y avoir encore que peu de temps qu’ils étaient mariés. Un matin, aux premières pâleurs de l’aube, une femme au service de la mère Hö’èlun, la vieille Qo’aqtchin, entendit, en collant l’oreille au sol, le bruit d’une troupe au galop qui se rapprochait. Elle sauta sur pied, appelant Hö’èlun, réveillant toute la yourte :

— Mère, mère, vite, debout ! Le sol tremble. On dirait le bruit du tonnerre. Ce sont peut-être ces terribles Taïtchi’out !

Hö’èlun ordonna d’éveiller ses fils et se leva elle-même en hâte. En un instant tout le clan fut sur pied. Il n’était que temps. L’ennemi accourait en trombe. Ce n’étaient pas, cette fois, les Taïtchi’out, comme l’avait supposé la vieille Qo’aqtchin, mais les Merkit, tribu mongole du Baïkal méridional, qui, au nombre de trois cents cavaliers, tentaient un coup de main contre les fils de Yèsugèi. Il y avait entre eux de dures rancunes, une vieille vendetta à régler : Yèsugèi, jadis, n’avait-il pas ravi à un Merkit la dame Hö’èlun ? Les Merkit entendaient se venger en enlevant les femmes du clan ennemi, à commencer par la jeune épouse de Tèmudjin.

Ce dernier — et le détail peint bien le milieu et l’époque — paraît s’être sur le moment assez facilement résigné à son malheur. En tout cas, c’est ce que nous laisse crûment entendre l’épopée mongole. En effet, malgré l’accroissement de ses ressources, Témudjin ne possédait toujours que neuf chevaux. Lui, sa mère Hö’èlun, ses frères Qasar, Qatchi’oun, Tèmugè et Belgutèi, ses deux fidèles Bo’ortchou et Djelmè en montèrent chacun un. Hö’èlun prit la petite Tèmulun, la jeune sœur de Tèmudjin, sur sa poitrine. Le groupe s’adjoignit à toute éventualité un cheval de main, et il ne resta aucune monture pour la belle Börtè, pour la propre femme de Tèmudjin, que celui-ci abandonna sans sourciller. On abandonna aussi l’ancienne épouse seconde de Yèsugèi, la mère de Belgutèi...

Tandis que Tèmudjin et les siens s’enfuyaient au galop de leurs coursiers vers le massif du Bourqan-qaldoun, l’actuel Kenteï, la pauvre Börtè essayait d’échapper à l’ennemi. Sa vieille servante, la vaillante Qo’aqtchin, la cacha dans un chariot noir, auquel elle attela un bœuf tacheté, puis elle le conduisit le plus loin qu’elle put, en remontant la rive de la petite rivière Tenggèli. Mais l’aurore commençait à éclairer la vallée. Le chariot fut rejoint par un parti de Merkit qui interpella Qo’aqtchin. Elle répondit qu’elle était venue travailler chez Tèmudjin à la tonte des moutons et qu’elle retournait maintenant chez elle. Les Merkit répliquèrent en demandant si Tèmudjin était encore à sa yourte et à quelle distance se trouvait celle-ci. Elle se contenta d’indiquer la direction de la yourte d’où Témudjin et les siens venaient de s’enfuir. Les Merkit continuèrent leur course, tandis que la vieille, désespérément, frappait le bœuf pour s’éloigner au plus vite. Mais voilà que l’essieu du chariot se brisa. Qo’aqtchin et Börtè n’avaient plus d’autre ressources que de continuer à pied en s’enfonçant dans les bois qui bordaient la Tenggèli. Or, avant qu’elles eussent pu mettre ce projet à exécution, les Merkit revinrent. Naturellement, ils n’avaient trouvé dans la yourte aucun des chefs du clan, mais seulement des enfants et des femmes, dont la mère de Belgutèi qu’ils avaient enlevée et que l’un d’eux emportait à l’arçon de sa selle. Plus soupçonneux que la première fois, ils voulurent savoir ce que contenait le chariot. En vain Qo’aqtchin, avec son beau sang-froid, leur jura-t-elle que ce n’était qu’un chargement de laine. Ils ne se contentèrent pas de cette réponse. Les plus âgés des cavaliers merkit ordonnèrent aux jeunes gens de mettre pied à terre et de fouiller le véhicule : ils n’eurent pas de peine à découvrir la pauvre Börtè. Ils s’emparèrent d’elle et de Qo’aqtchin, les hissèrent à cheval et repartirent au galop à la poursuite de Témudjin, dont les traces, bien visibles dans l’herbe, maintenant que le grand jour était venu, les conduisaient en direction du mont Bourqan-qaldoun. Parvenus au pied de la montagne, ils en firent trois fois le tour, sans retrouver la piste par où Tèmudjin s’était enfoncé dans le sous-bois. Les approches de la montagne étaient, en effet, défendus par des marécages et des fourrés épais. Les Merkit essayèrent en vain d’y pénétrer, puis ils se découragèrent et renoncèrent à leur tentative,.Mais par un curieux sentiment de vengeance, ils livrèrent Börtè à l’un des leurs, à Tchilgerbökö — Tchilger l’Athlète, — parce que ce guerrier était le jeune frère de Yèkè-Tchilèdu dont Yèsugèi avait jadis enlevé la femme, la dame Hö’èlun. Ainsi se perpétuaient, de tribu à tribu, les vendettas avec, à chaque génération, leur cortège d’enlèvements et de brutales amours...

Pendant ce temps, Tèmudjin, dans les fourrés de la montagne où il s’était construit une hutte en branches d’orme et en osier, attendait les événements. Les Merkit étaient-ils repartis chez eux ou avaient-ils dressé quelque embuscade dans les environs ? Il envoya en patrouille Belgutèi, Bo’ortchou et Djelmè qui, pendant trois jours, battirent au loin la campagne sans découvrir aucun ennemi. Rassuré, il redescendit alors du Bourqan-qaldoun, non sans avoir rendu grâce à la divinité de la montagne. Se frappant la poitrine, il cria vers le ciel :

— Grâce à l’oreille de belette et à la vue de renarde de la vieille Qo’aqtchin, j’ai pu sauver ma pauvre vie, j’ai pu atteindre le mont Bourqan et me glisser avec mon cheval à travers des sentiers de cerfs et d’élans. J’ai eu bien peur. Mais le Bourqan-qaldoun m’a sauvé ; aussi, désormais, chaque matin, je l’honorerai par des offrandes, chaque jour je lui adresserai des prières et, après moi, mes enfants et mes petits-enfants se souviendront d’en agir de même.

Il dit et, selon la coutume mongole, il se tourna vers le soleil, suspendit sa ceinture à son cou, enleva son bonnet, se frappa la poitrine, plia neuf fois le genou et fit une libation.

Nous trouvons là une des cérémonies caractéristiques de la religion primitive mongole. L’hommage rendu au Bourqan-qaldoun fait partie du culte que les Altaïques vouaient aux divinités des sommets ; c’est ainsi que les anciens Turcs du VIIe siècle avaient adoré la montagne couverte de forêts d’Ötukèn, qui semble correspondre à un faîte des monts Khangaï. Quant aux offrandes au soleil (naran), elles faisaient partie du culte plus général rendu au Tèngri, ou pour conserver la formule rituelle mongole, au Kökö Mongka Tèngri, à l’« Eternel Ciel Bleu », divinité suprême des Mongols. Les offrandes dont il s’agit devaient, en principe, consister en libations de qoumiz, le lait de jument fermenté, boisson favorite des pâtres nomades. Enfin, les génuflexions ou prosternations par séries de neuf font partie du rituel et aussi du protocole mongols, aussi bien dans le culte des dieux que dans le cérémonial monarchique.

Si nous nous en tenons au récit fort brutal de l’épopée mongole, Tèmudjin avait paru prendre assez facilement son parti du rapt de sa jeune femme. Il avait mieux aimé la voir enlever que de compromettre sa sécurité personnelle en renonçant à son cheval de main. Du reste, son calcul avait été juste, l’enlèvement de Börtè ayant sans doute retardé les agresseurs et donné au chef mongol le temps de gagner l’abri du Bourqan-qaldoun. On songe ici aux paroles de la mère Hö’èlun dans une circonstance analogue :

— Si tu sauves ta vie, ce ne seront pas les filles qui te manqueront sur le siège des chariots, ni les femmes dans les chariots noirs eux-mêmes.

En dépit de cette philosophie évidemment assez peu chevaleresque, Tèmudjin n’avait pas oublié la belle Börtè. Il n’était nullement résigné à la perdre pour toujours. Dès qu’il se trouva rassuré par le départ des agresseurs merkit, il élabora un plan de guerre pour la reconquérir. Savait-il que, comme nous l’avons vu, sa jeune épouse avait été livrée à l’un des chefs merkit, à Tchilger l’Athlète, dont elle partageait la yourte ? S’il l’apprit, la morsure qu’il en ressentit ne put que raviver son désir. Songeons que Börtè n’était qu’une toute jeune femme, qu’elle ne lui avait pas encore donné d’enfant et que ses amours avec Tèmudjin avaient été trop brutalement interrompues pour que celui-ci n’eût pas maintenant l’amer regret de sa perte. Peut-être aussi ce reprochait-il de l’avoir si lestement sacrifiée au lieu de l’amener avec le reste de sa famille, sur le cheval de main... 

 

DE LA DESTRUCTION DES VILLES A LA

RÉVÉLATION DE LA CIVILISATION URBAINE

Gengis-khan ne poursuivit pas sur le sol indien l’héritier du trône de Khwârezm. Ce ne fut que l’année suivante qu’un détachement mongol, sous le commandement de Bala-noyan, de la tribu des Djalaïr, fit une incursion sur la rive orientale de l’Indus, du côté de Moultan. Simple raid d’information, sans portée militaire sérieuse. Les chaleurs de l’été pendjabi, auxquelles les gens de la steppe mongole ou de la taïga sibérienne étaient mal préparés, suffirent à leur faire lever le siège de Moultan. Ils se contentèrent de faire du butin dans les provinces de Moultan et de Lahore et rentrèrent en Afghanistan rejoindre la grande armée.

En revanche, Gengis-khan fit peser sa vengeance sur les malheureuses villes afghanes ou khorassanies qui s’étaient plus ou moins associées à la tentative de revanche de Djelâl ed-Dîn. Au printemps de 1222, Ögödèi alla châtier Ghazni qui pouvait servir de point d’appui pour un retour offensif du prince exilé. Il fit sortir les habitants sous prétexte de les dénombrer, puis les égorgea jusqu’au dernier, à l’exception des artisans qualifiés qui, comme à l’ordinaire, durent aller exercer leur métier en Mongolie. Ghazni fut méthodiquement détruite.

Les Mongols s’occupèrent ensuite de Hérat. A la nouvelle de la victoire de Djelâl ed-Dîn à Perwan, les habitants de Hérat s’étaient révoltés contre la domination mongole. Gengis-khan envoya contre eux une p.316 armée commandée par Eldjigidèi, laquelle fut encore renforcée par environ cinquante mille hommes des milices voisines, réquisitionnées pour le siège. Les assiégés, sachant qu’ils n’avaient pas de pitié à attendre, repoussèrent avec vigueur les premiers assauts. Puis la désunion se mit parmi eux et, à la faveur de leurs divisions, Eldjigidèi s’empara de la place (14 juin 1222). Toute la population fut passée au fil de l’épée. « Pendant une semaine entière, les Mongols ne firent que tuer, piller, brûler et démolir. » Quand l’armée mongole se fut éloignée, ceux des habitants qui avaient pu échapper au carnage en se cachant dans les gorges et les cavernes du voisinage, reparurent parmi les ruines. Les Mongols, qui s’en doutaient, envoyèrent peu après à Hérat un détachement de cavalerie pour exterminer ces « revenants ».

A Merv, le sac de la ville par Toloui, quelque méthodique qu’il parût, avait laissé certains quartiers debout. De plus, si fertile était la vallée du Mourghâb qu’après le départ de Toloui le site s’était rapidement repeuplé. La nouvelle de la bataille de Perwân provoqua une explosion de joie parmi ces pauvres gens. Eux aussi crurent que l’heure de la revanche khwârezmienne avait sonné. Aidés par d’anciens officiers de Djelâl ed-Dîn, ils relevèrent en hâte le mur d’enceinte ainsi que la digue du Mourghâb qui assurait l’irrigation de la ville. Naturellement, le préfet que les Mongols avaient laissé (c’était un Persan), fut mis à mort. Mais là aussi la vengeance mongole, pour s’être fait attendre, arriva à son heure. Un corps de cinq mille Mongols, commandé par Dorbaï, vint massacrer tous les habitants et acheva de démolir les quartiers encore debout. La ville de Balkh fut également victime d’une seconde et plus complète destruction, d’un nouveau et plus total massacre.

L’Afghanistan, comme le Khorassan, était désormais p.317 hors d’état de s’associer à de nouvelles révoltes. Villes détruites de fond en comble, comme par un tremblement de terre. Digues également détruites, canaux d’irrigation coupés et dérivés en marécages, semences incendiées, arbres fruitiers sciés à la base. Abattus aussi, les rideaux d’arbres qui protégeaient les cultures contre l’invasion des sables. Labours millénaires ramenés à l’état de steppes ; vergers livrés sans défense à ces tempêtes de sable qui, soufflant de la steppe ou du désert, s’insinuent partout. Dans ces oasis aux noms chantants, où s’étaient élevées des cités des Mille et une nuits, fleur de la délicate civilisation arabo-persane, merveilles du vieil Orient, plus rien que cette steppe sèche qui, avec la complicité des nomades, reprend possession de tout. C’était vraiment, comme après une catastrophe cosmique, la mort de la terre, et jamais l’Iran oriental ne devait s’en relever tout à fait.

A l’automne de 1222, Gengis-khan, quittant ces régions à jamais dévastées, repassa l’Amou-daryâ et rentra en Transoxiane, contrée relativement épargnée si l’on songe au sort du Khorassan. En passant par Boukhârâ, il eut la curiosité de se faire sommairement expliquer la religion musulmane. L’idée peut paraître étrange chez un homme qui venait de faire subir au monde islamique un des plus effroyables cataclysmes de l’histoire. Mais Gengis-khan n’avait jamais eu l’intention ni même le sentiment de faire la guerre à l’Islam. Dans son esprit, dans l’esprit de ses soldats, il punissait seulement les Khwârezmiens du massacre de ses caravaniers et de ses ambassadeurs, il les châtiait de cet attentat à ce que nous appellerions la liberté du commerce, de cette violation du droit des gens. En cours d’opérations, il les avait punis aussi de la mort de son gendre et de son petit-fils préféré. Il les avait punis à la manière mongole qui était primitive, de la seule manière que connussent ses Mongols qui étaient des p.318 primitifs. De là vient l’étonnant contraste, que nous n’avons cessé de signaler, entre les épouvantables massacres commis par les soldats de Gengis-khan et la modération foncière, la solide moralité, la générosité intime du Conquérant.

Donc il s’intéressait maintenant à l’Islam. Il se fit exposer les principes coraniques. Il les approuva, l’Allah des « croyants » n’étant, au fond, pas si différent du Tèngri des Turco-Mongols. Toutefois, il blâma le pèlerinage de la Mecque, « attendu que le Tèngri est partout ». A Samarqand, il ordonna que la prière coranique, la khotba, fût prononcée en son nom puisque, aussi bien, il avait remplacé comme souverain le sultan Mohammed. Il faisait donc de l’Islam une de ses religions d’Etat au même titre que du chamanisme de ses sorciers mongols ou du christianisme nestorien de sa bru kèrèit. Celui que le monde islamique, épouvanté par la destruction du Khorassan et de l’Afghanistan, n’appelait plus que « le Réprouvé » et « le Maudit », entendait, au contraire, être considéré par ses nouveaux sujets musulmans comme une sorte d’empereur d’Islam et de sultan légitime. Il avait, il est vrai, détruit — et combien radicalement ! — la civilisation urbaine du Khorassan ; mais il n’était pas pour autant un adversaire de principe du régime citadin, encore qu’à la vérité il le comprît mal et même, au début, pas du tout. Il ne demandait qu’à s’instruire.

Précisément, deux musulmans, deux Turcs transoxianais, sédentaires, lettrés et iranisés, deux hommes de loi et de gouvernement suivant la vieille conception arabo-persane, Mahmoûd Yalawatch et son fils Mas’-oûd Yalawatch, venus d’Ourgendj, au Khwârezm, s’offrirent « à lui enseigner la signification des villes », entendez : l’intérêt que les agglomérations urbaines peuvent présenter pour un conquérant nomade, l’art de les administrer pour en tirer profit. Cette leçon p.319 l’intéressa fort — nous savons, c’est une de ses principales qualités, qu’il savait écouter — et, sur-le-champ, il prit les deux musulmans à son service. Fort judicieusement, il les chargea d’administrer, de concert avec les daroughas ou préfets mongols, les vieilles cités des deux Turkestans : Boukhârâ, Samarqand, Kachghar et Khotan.

La mission ainsi confiée aux deux lettrés musulmans marque un point capital dans la vie du conquérant mongol : le moment où le chef nomade, complètement ignorant jusque-là des conditions de la civilisation urbaine, commençait à s’adapter aux conséquences de sa victoire, à se mettre à l’école des vieux empires civilisés dont il se trouvait l’héritier imprévu, dont il allait devenir, par la force des choses, le continuateur.

Son amitié pour le philosophe chinois Tch’ang-tch’ouen est un autre côté, non moins curieux, de son caractère et, si l’on peut dire, de ses virtualités culturelles.


Retour au livre de l'auteur: René Grousset (1885-1952) Dernière mise à jour de cette page le lundi 15 janvier 2007 7:12
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur au Cegep de Chicoutimi.
 



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