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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Numéro 1 de la revue PERSO, Regards personnalistes (octobre 2003)
Éditorial


Une édition électronique réalisée à partir du Numéro 1 de la revue PERSO, Regards personnalistes, “De l'intellectuel critique au professionnel de service, radioscopie de l'universitaire engagé.” [Autorisation accordée par la direction du Centre d'Action pour un Personnalisme Pluraliste [C@PP] de diffuser ce document dans Les Classiques des sciences sociales.


Éditorial

DEMAIN, LE PERSONNALISME

Vincent TRIEST,
Rédacteur en chef


« Dans les époques dangereuses se lèvent les hommes audacieux. » C'est par ces mots que Lucien Guissard évoque les personnalistes de la première vague, rassemblés autour d'Emmanuel Mounier, le fondateur de la revue Esprit. Dans les années 30 qui ont vu naître cette première vague personnaliste, le fascisme et le communisme stalinien s'affirmaient en Europe, sur le fond de la grande crise économique et du déclin des démocraties. Les personnalistes de l'époque y voyaient une crise de la civilisation, qui justifiait le projet de « refaire la Renaissance ».

Les temps présents sont toujours dangereux. Le XXe siècle nous a légué de grands 'impersonnalismes' : un marché délié de l'exigence éthique, une bureaucratie qui ignore le visage des hommes, des nationalismes et des racismes meurtriers, des techniques qui oublient que l'humanité se révèle aux extrémités de la vie. Devons-nous « refaire la Renaissance » comme le proclamaient les précurseurs ? Peut-être cette ambition était-elle encore trop centrée sur l'Occident. C'est dans les yeux de tous les hommes que brille la lumière du personnalisme.

Parce que nous sommes des gens ordinaires, nous voyons bien ce que l'humain a d'extraordinaire. Confronté aux tragédies du XXe siècle, le personnalisme apparaît comme un humanisme radical, exigeant et résistant. Le mal est ordinaire. La fraternité, qui ne l'est pas, apparaît d'autant plus désirable. Écrire une nouvelle page du personnalisme, en élargir les sources, exposer ce que cet humanisme ensoleillé apporte à la construction d'un monde meilleur, dans ces temps dangereux : voilà notre audace. Car nous croyons en l'homme tout simplement.


Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le mercredi 25 janvier 2012 18:57
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie retraité du Cégep de Chicoutimi.
 



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