Table analytique des matières
PRÉFACE de Raymond Aron
Table des abréviations
AVANT-PROPOS
PREMIÈRE PARTIE
ÉLÉMENTS D'UNE THÉORIE FONCTIONNELLE
Chap. I : La notion de « relations politiques »
1. Une « théorie politique » est une théorie de la politique, ou portant sur la politique
2. La « science politique » est une sociologie politique
A. De la difficulté de définir l'objet « politique »
3. Portée relative des réponses de la philosophie à ce sujet
4. Simple détermination sociologique des relations politiques
5. Distinction du politique et de la politique
6. Distinction de la politique au sens de « politics » d'une politique au sens de « policy »
7. Notions insuffisantes du politique par les concepts de pouvoir, d'autorité, de valeurs
8. Notions tautologiques du politique par les concepts d'État, de société civile, de Cité, de gouvernement
B. Les relations politiques sont des relations sociales qualifiées d'une certaine façon.
9. Précisions sur l'usage de l'expression « relations sociales »
10. Richesse théorique du concept de « relations »
11. Les éléments constitutifs d'une relation sociale
12. Mêmes éléments dans la relation politique avec quelque chose en plus : le fait de l'appartenance obligatoire
13. Précisions sur la notion d'« appartenance obligatoire »
14. Notion globale de la « relation politique »
[p. 652] Chap. II : La notion de « contrôle »
15. Le concept de « pouvoir » en science politique
16. Les trois tares du concept de « pouvoir »
A. Élaboration du concept de « contrôle »
17. Présentation du concept de « contrôle » : ses avantages, ses risques
18. Le terme de « contrôle » dans les diverses sciences sociales
19. Notion sémantique du « contrôle »
20. Élaboration sociologique du « contrôle » par le concept de « rôle »
21. Distinction du « contrôle » de la « contrainte »
22. Les termes de « contrôle » et de « contrainte » en cybernétique
23. Notion globale du « contrôle »
B. Classification des contrôles
24. Présentation d'une typologie par espèces et modalités des contrôles
25. Distinctions spécifiques des contrôles
26. Distinctions modales des contrôles
Chap. III : La notion de « fonction »
27. Liaison du concept de « fonction » avec ceux de « contrôle » et de « relation »
28. Avantages et risques de l'utilisation du concept de « fonction »
A. La fonction et le fonctionnalisme
29. Diverses acceptions scientifiques et courantes du terme de « fonction »
30. Notion minimale de la « fonction »
31. Confrontation de cette notion avec les postulats de l'analyse fonctionnaliste en anthropologie
32. Ampleur et ancienneté du courant fonctionnaliste en science
33. Critique du fonctionnalisme
34. L'invasion du structuralisme dans les sciences sociales
35. Primauté du concept de « fonction » sur celui de « structure »
36. Fonctionnalisme, structuralisme et la notion de « totalité » en science
37. Le concept d'« organisme » et l'organicisme
38. Extension et bilatéralité analogiques du concept d'« organisme »
[p. 653] 39. Le mutuel renvoi fonction-organisme
40. L'organisme vu par le holisme
41. Les rapports parties-tout et figure-fond dans l'organisme
42. La dialectique de l'organisme et de son « environnement »
43. Holisme et fonctionnalisme
B. Esquisse d'une typologie fonctionnelle
44. Présentation d'une typologie fonctionnelle par espèces et modalités
45. Distinction spécifique des niveaux et contrôles « superfonctionnels », « fonctionnels » et « infrafonctionnels »
46. Autres contrastes pour expliciter la distinction précédente
47. Totalités et globalité de l'organisme par l'étude de ses niveaux
48. Distinction spécifique des « eufonctions », « dysfonctions » et « disfonctions »
49. Distinction modale des « fonctions latentes » et des « fonctions manifestes »
50. Distinction modale de la « suppléance », du « dédoublement » et de la « déviation » de fonction
51. Considérations finales sur notre méthode
DEUXIÈME PARTIE
PERSPECTIVE DE L'ÉTAT CONTRÔLEUR
Chap. IV : « Séparation des pouvoirs » ou différenciation fonctionnelle
52. Le paradoxe de la « séparation des pouvoirs »
53. Une question bien au-delà du vocabulaire
A. Révisions diverses du principe et du vocabulaire de la « séparation des pouvoirs »
54. Diverses réactions contre la division traditionnelle des trois pouvoirs
55. Présentations quaternaires des pouvoirs et « fonctions »
56. Inspiration plutôt relationniste que fonctionnaliste en science politique américaine
57. Les schémas fonctionnalistes de Lasswell
58. Le schéma fonctionnaliste-cybernétique d'Easton
59. Le fonctionnalisme de l'équipe d'Almond et Coleman
60. Remarques critiques sur les conditions d'un fonctionnalisme politique
B. Retour aux sources « fonctionnalistes » Locke et Montesquieu
61. Le « fonctionnalisme » de Locke
[p. 654] 62. Le « fonctionnalisme » de Montesquieu
63. L'époque de Montesquieu, son « fonctionnalisme » et « la nature des choses »
64. Les avatars doctrinaux et historiques de la « séparation des pouvoirs »
Chap. V : Les quatre fonctions politiques essentielles
65. La question cruciale de la différenciation fonctionnelle en notre méthode
66. Pourquoi et en quoi privilégier le niveau fonctionnel
A. Les quatre fonctions contrôlantes du niveau fonctionnel
67. Différenciation fonctionnelle par processus et non par organes, buts, conséquences, etc.
68. Présentation phénoménologique des quatre fonctions selon les deux degrés du contrôle : l° de l’impérativité (gouvernement et législation) ; 2° de l'exécution (administration et juridiction)
69. Réalité et caractéristiques générales de la fonction gouvernementale
70. Différenciation du gouvernement et de la législation d'après leurs modes de fonctionnement
71. Position interfonctionnelle privilégiée du gouvernement au niveau fonctionnel
72. Similitudes comme fonctions d'exécution de l'administration et de la juridiction
73. Différenciation de l'administration et de la juridiction d'après leurs modes de fonctionnement
74. Le phénomène de la sanction comme contrôle de double exécution
B. Le niveau fonctionnel en figure sur le fond de l'organisme global.
75. Agencement du niveau F en 4 contrôles fonctionnels ou fonctions contrôlantes (fonctionnalisations), 4 contrôles intrafonctionnels (intrafonctionnalisations) et 12 contrôles interfonctionnels (interfonctionnalisations)
76. Le niveau F privilégié en étant placé comme première figure sur le fond de l’organisme global
77. Détermination des trois niveaux et leur dialectisation en vue de nouveaux critères typologiques des régimes politiques
78. Représentations graphiques des rapports inter-niveaux
79. Classements des « matières » politiques superfonctionnelles et infrafonctionnelles selon les deux perspectives de l'État contrôleur et de l'État contrôlé
80. Combinaisons possibles des rapports figure-fond par réduction des trois niveaux de l'organisme étatique et par abstraction des deux perspectives de l'État contrôleur et de l'État contrôlé
[p. 655] TROISIÈME PARTIE
PERSPECTIVE DE L'ÉTAT CONTROLÉ INTRAFONCTIONNELLEMENT
Chap. VI : Les deux contrôles intrafonctionnels du premier degré
81. Par inversion de la perspective de l'État contrôleur à l'État contrôlé, rétrécissement du champ de vision au seul niveau F
82. Rapport à l'interfonctionnalité et non à l'intrafonctionnalité des phénomènes de suppléance et de dédoublement de fonction
A. Le contrôle intragouvernernental
83. Caractères généraux du contrôle intragouvernemental et difficulté de l'observer
84. Le système de collégialité et la règle de l'unanimité
85. Degrés et types divers d'intrafonctionnalisation gouvermentale
86. Spécificité du contrôle intrafonctionnel de la fonction la plus politique
B. Le contrôle intralégislatif
87. Caractères généraux du contrôle intralégislatif
88. Le bicaméralisme comme forme de contrôle intralégislatif
89. La dualité majorité-opposition comme forme de contrôle intralégislatif
90. Degrés et types divers d'intrafonctionnalisation législative
91. Le cas spécial des commissions parlementaires dont le fonctionnement tient autant du contrôle intragouvernemental que du contrôle intralégislatif
Chap. VII : Les deux contrôles intrafonctionnels du second degré
92. Différences des modèles d'intrafonctionnalisation du second degré d'avec ceux du premier
93. Position privilégiée de l'administration dans l'étude des quatre fonctions
A. Le contrôle intr'administratif
94. Caractères généraux du contrôle intr'administratif
95. Structure pyramidale du contrôle intr'administratif
96. Le contrôle intr'administratif dans les secteurs centralisé et décentralisé
97. La bureaucratie comme contrôle intr'administratif
98. La technocratie comme contrôle intr'administratif
[p. 656] B. Le contrôle intrajuridictionnel
99. Caractères généraux du contrôle intrajuridictionnel
100. Les procédures judiciaires et le principe d'opposition comme contrôles intrajuridictionnels
101. La hiérarchisation des instances comme contrôle intrajuridictionnel
102. De la magistrature comme technocratie
103. Du magistrat technocrate
QUATRIÈME PARTIE
PERSPECTIVE DE L'ÉTAT CONTROLÉ INTERFONCTIONNELLEMENT
Chap. VIII : Les quatre contrôles interfonctionnels horizontaux
104. La « troisième dimension » des fonctions leur interfonctionnalité
105. « Organes » et « contrôles » dans la détermination de l'interfonctionnalité
A. Les deux contrôles interfonctionnels du premier degré
106. La dialectisation générale des contrôles inter G←→L
107. Les contrôles inter G→L au sujet de la composition et de la durée des organes législatifs
108. Les contrôles inter G→L par la participation gouvernementale au fonctionnement législatif
109. Les contrôles inter G→L comme affirmation de la primauté fonctionnelle du gouvernement
110. Les contrôles inter G←L au sujet de la composition et de la durée de l'organe gouvernemental
111. Les contrôles inter G←L en rapport au fonctionnement gouvernemental
112. Les contrôles inter G←L comme affirmation de la supériorité fonctionnelle de la législation
B. Les deux contrôles interfonctionnels du second degré
113. L'interfonctionnalité horizontale du second degré est beaucoup moins intense et importante que celle du premier
114. Le contrôle inter A→J comme affirmation de la primauté fonctionnelle de l'administration
115. Les deux lignes générales d'évolution affirmant cette primauté fonctionnelle
116. Le contrôle inter A←J comme affirmation de la supériorité fonctionnelle de la juridiction
117. Le contrôle juridictionnel de l'administration dans les systèmes d'unité de juridiction
[p. 657] 118. Le contrôle juridictionnel de l'administration dans les systèmes de dualité de juridictions
119. Les deux « lois » des contrôles interfonctionnels horizontaux
Chap. IX : Les quatre contrôles interfonctionnels verticaux :
120. Différences entre les interfonctionnalités verticales et les horizontales
A. Les deux contrôles verticaux mettant en cause les deux fonctions primordialement politiques
121. Caractères généraux de l'interfonctionnalité
122. Lignes générales du contrôle inter
123. Renforcements du fonctionnement gouvernemental pour G un meilleur contrôle inter
124. Analogies et dissemblances entre les rapports inter et les rapports inter
125. Garanties statutaires de la fonction publique et le phénomène bureaucratique comme forme de contrôle inter
126. Le phénomène technocratique comme forme de contrôle inter
127. Débordement hors du niveau F de l'administration militaire
128. Le fait militaire (A' = l'armée) présenté comme interfonctionnalité
B. Les deux contrôles verticaux mettant en cause les fonctions primordialement juridiques
129. Analogies et différences entre les deux interfonctionnalités verticales
130. Le « juge lié » comme forme de l'interfonctionnalité
131. Le « juge législateur » comme forme de l'interfonctionnalité (et non pas l'inverse)
[p. 658] 132. L'interprétation juridictionnelle comme amorce de l'interfonctionnalité
133. Débordement hors du niveau F du phénomène de contrôle juridictionnel de la constitutionnalité des lois
134. Le contrôle juridictionnel de la constitutionnalité des lois présentée comme interfonctionnalité
Chap. X : Les quatre contrôles interfonctionnels obliques
135. Analogies et différences entre interfonctionnalité obliques et verticales
A. Les deux contrôles obliques mettant en cause la fonction primordialement politique du premier degré et la fonction primordialement juridique du second
136. La nomination des juges comme forme de contrôle inter
137. Diverses modalités occultes et officielles de contrôle inter
138. Les « actes de gouvernement » comme plaque tournante de la réversibilité des rapports inter
139. Médiation par le phénomène administratif de l'interfonctionnalité
140. Indépendance fonctionnelle des organes juridictionnels comme contrôle inter
B. Les deux contrôles obliques mettant en cause la fonction primordialement juridique du premier degré et la fonction primordialement politique du second
141. Analogies et différences entre les deux interfonctionnalités verticales
142. Une première ligne de contrôle passif inter par la loi
143. Une seconde ligne de contrôle actif inter par les organes législatifs
144. Le grand nombre des administrateurs comme facteur de contrôle inter
[p. 659] 145. L'exécution administrative comme présentant différentes modalités de contrôle inter
146. La « loi » des contrôles interfonctionnels non horizontaux
CINQUIÈME PARTIE
ÉQUILIBRE CENTRAL DE L'ORGANISME ÉTATIQUE
Chap. XI : Du graphique à la cybernétique
147. Topologie, théorie des graphes et cybernétique pour l'étude des réseaux du niveau F
A. Du graphique...
148. Différences entre nos représentations graphiques et les principes de la topologie et de la théorie des graphes
149. L'ordre fixe des fonctions politiques comme limite aux principes de la topologie et de la théorie des graphes
150. Graphiques représentant l'importance et la densité des rapports d'interfonctionnalité
151. Suggestions des principes d'isomorphisme, d'automorphisme, de liaisons cycliques pour l'étude des rapports interorganiques intra ou interfonctionnels
152. Autres suggestions : graphes signés et équilibre, totalité, connexité, complémentarité ; considérations finales
B. ...à la cybernétique
153. Cybernétique et politique
154. Cybernétique et dialectique
155. Transposition générale du schéma fonctionnaliste en schéma cybernétique
156. Cybernétique et fonctionnalisme holistique
157. Les quatre notions fondamentales de l'information et de l'entropie, de la régulation et de la rétroaction
158. Risques et chances dans l'utilisation de la méthode cybernétique
Chap. XII : De l'équilibre à la dialectique
159. La question de la mesure dans les sciences de l'homme
160. Le facteur « temps », le couple « quantitatif-qualitatif » et la « mesure » des contrôles politiques
A. De l'équilibre...
161. Utilité de la notion de « champ » pour la recherche de l'équilibre
[p. 660] 162. Distinction du « champ » et du « niveau
163. Champ d'équilibre en politique
164. La notion de « stationarité » comme équilibre d'un dynamisme de fonctionnement
165. Le niveau F comme champ de l'équilibre central de l'organisme
166. Équations du champ de l'équilibre du niveau F
167. La notion d'homéostasie et d'équilibre homéostasique
168. L'homéostat d'Ashby comme modèle mécanique du phénomène de l'homéostasie
169. Le niveau F comme champ d'un équilibre de type homéostasique pour l'organisme
170. Quelques montages en « feed-back » d'après le modèle de la machine homéostatique à 4 éléments
B. ...à la dialectique
171. Dialectique et théorisation
172. Équilibre, contrôle et praxis
173. Saisie dialectique des totalités infra et superfonctionnelles et de la totalisation fonctionnelle
174. Retour à notre utilisation du procédé dialectique de la complémentarité
175. Retour à notre utilisation des procédés dialectiques de l'implication, de l'ambiguïté, de la polarisation et de la réciprocité
176. Considérations finales sur la dialectique
CONCLUSION GÉNÉRALE
177. Non pas inventaire complet, mais large enquête pour la mise en place d'une théorisation fonctionnaliste ......
178. Entre l'ancienne tradition philosophico-institutionnaliste et la récente tendance mathématico-behaviouriste, proposition de notre fonctionnalisme holistique, ou : théorisation de ce qui est un tout par un fonctionnement propre
179. Ce qui est fait, ce qui reste à faire
|