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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Marie-Andrée Bertrand et al., PRISONS POUR FEMMES (1998)
Table des matières


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Marie-Andrée Bertrand, avec la collaboration de Louise L. Biron, Concetta Di Pisa, Andrée B. Fagnan, Julia McLean, PRISONS POUR FEMMES. Montréal: Les Éditions du Méridien, 1998, 449 pp. Collection Cursus universitaire - formation criminologie. [Autorisation formelle accordée par Mme Marie-Andrée Bertrand de diffuser ce livre, le 28 juin 2006, dans Les Classiques des sciences sociales.]

Présentation du livre
(texte au verso du livre)
 

Des recherches antérieures ont conclu que les centres de détention pour femmes à travers le monde présentaient cinq problèmes majeurs : 1 - l'absence discriminatoire de programmes de formation et de travail ; 2 - des mesures de sécurité excessives ; 3 - des édifices qui ne permettent pas le classement des détenues ; 4 - la rareté d'unités pour les mères et les enfants ; 5 - une localisation des établissements carcéraux qui contribue à la dislocation des liens familiaux. Plus important encore, la majorité des femmes emprisonnées pourraient être « gardées » autrement. 

Les cinq auteures de Prisons pour femmes ont étudié vingt-quatre prisons dans huit pays différents, les unes fermées, les autres ouvertes, observant des unités pour les mères et les enfants (en Allemagne, en Finlande et en Grande-Bretagne) ; des prisons entièrement mixtes (au Danemark) ; des ateliers et des classes mixtes (en Allemagne et en Finlande) ; des programmes d'études complets et interactifs (au Minnesota et en Angleterre), trois prisons autogérées (au Danemark et en Angleterre), le recours généralisé à la prison ouverte (au Danemark). 

La conclusion est simple : 1 - 85% des condamnées pourraient être « gardées » autrement qu'en prison fermée ; 2 - il existe des mesures rendant moins inéquitables les conditions de vie des femmes en prison ; on les trouve réunies à la Prison de Shakopee, au Minnesota. Si l'emprisonnement s'impose, la preuve existe qu'on peut le faire mieux, à moindre coût et avec de meilleurs résultats.


Retour au texte de l'auteur: Dernière mise à jour de cette page le mercredi 9 août 2006 7:16
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur au Cegep de Chicoutimi.
 



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