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Collection « Les sciences sociales contemporaines »
Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Francine Couture [PhD anthropologie sociale et historique], “L'État et l'art contemporain”. Un article publié dans la revue Possibles, Montréal, vol. 18, no 3, été 1994, pp. 101-108. [Autorisation accordée le 5 janvier 2005 par Mme Francine Couture.] Introduction À l'automne dernier Luc Chartrand signait dans L'actualité [1], un article intitulé « L'art est-il malade ? ». Cet article a fait des vagues dans le champ des arts visuels. Luc Chartrand y prenait la position du contribuable qui, démuni devant l'art contemporain, remet en question l'aide accordée par l'État à cette forme d'expression artistique. Les arguments invoqués pour appuyer cette critique sont les suivants : depuis que l'art s'est éloigné de l'idéal de beauté, il n'y a plus de critères auxquels tous pourraient se référer pour décider ce qui est de l'art et ce qui n'en est pas ; d'autre part, la population, par ses impôts, contribue au développement d'un art auquel elle ne comprend rien. De plus, l'État par ses programmes d'aide à la diffusion et à la création, ne soutient qu'un petit groupe d'artistes et quelques organismes voués à la diffusion de l'art avancé et exclut ainsi les créateurs et diffuseurs qui donnent au grand public un art qu'il comprend et apprécie. Cet article n'est pas isolé ; il se joint à des opinions, déclarations faites dans les journaux, revues, émissions de télévision qui se sont prononcées récemment contre la légitimité culturelle de l'art contemporain. [1] Luc Chartrand, « L'art est-il malade ? » L'actualité, 15 octobre 1993, p. 72-78.
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