par Jean-Pierre Tremblay

Le quatrième numéro des Cahiers de Cap-Rouge paraît. Avec ce dernier numéro de l'année 1972-73, le comité se dit heureux du travail accompli : ce fut un travail enthousiasmant grâce à la coopération des collaborateurs. L'élan s'est maintenu et laisse croire que nous pourrons encore fonctionner en améliorant la tenue de notre revue.

Nous avons cru bon consacrer ce numéro à un des initiateurs des Cahiers : Jean-Paul Desbiens. Il y a maintenant plus de dix ans que le Frère Untel publiait ses lettres au Devoir qui devaient par la suite donner naissance aux célèbres insolences du Frère Untel. Tout le monde connaît le succès de librairie jamais égalé au Québec : plus de 130,000 exemplaires circulèrent, ont circulé et circulent encore.

Quelle a été l'influence des Insolences sur la "révolution tranquille" ? Personne ne saurait le dire pour le moment. L'étude reste à faire. Il est sûr qu'il se trouvera un jour un historien qui nous fera connaître ce qui est arrivé à “notre enseignement du français”, à "notre système d'enseignement", à notre crise de la religion", après les Insolences.

En attendant, nous avons demandé à Rosaire Bergeron, professeur de philosophie à Cap-Rouge, de nous dire ce que les insolences ont eu comme impact sur lui et sur son milieu. Suit un choix de textes de Jean-Paul Desbiens.

Le comité de la revue remercie M. Jean-Paul Desbiens qui nous a permis de fouiller dans "ses papiers" pour y découvrir quelques inédits, environ 20% du présent recueil, M. Roger Lemelin, président et éditeur de La Presse, qui nous a autorisés à reproduire les textes de certains éditoriaux, M. Jacques Hébert, président des Éditions du Jour, qui a rendu possible la co-édition de ce numéro.

Jean-Pierre Tremblay