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Collection « Les sciences sociales contemporaines »
Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Mme Andrée Fortin, [sociologue, professeure au département de sociologie, Université Laval], Braconnages . Un article publié dans l'ouvrage collectif Hommage à Marcel Rioux. Sociologie critique, création artistique et société contemporaine, pp. 95-120. Montréal: Les Éditions Albert Saint-Martin, 1992, 228 pp. [Autorisation accordée par lauteure le 10 décembre 2004] Introduction Quand on parle «d'art», la plupart du temps, on fait référence aux Beaux-Arts, c'est-à-dire, ce qu'on peut voir dans les musées, dans les galeries; à ce dont traitent les revues spécialisées et les cours d'histoire de l'art à l'Université. Ce faisant, on oublie facilement que le marché de l'art (environ 55 000 personnes au Québec (1)) ne regroupe qu'un peu moins de 1% de la population. Bien sûr, le public des musées et galeries est beaucoup plus considérable; cependant c'est moins de 25% de la population qui fréquente ces établissements au moins une fois l'an (Baillargeon, 1985), et ce, toutes catégories confondues: art moderne, contemporain ou traditionnel. De plus, quand on avance des chiffres sur la fréquentation des musées, désormais il faut compter avec la nouvelle vague des expositions estivales, alors que le musée d'art se transmute en musée des sciences ou ethnographique. De Tintin à Léonard de Vinci, on y attire des «clients» sous de «faux prétextes», au sens où ils n'y viennent pas d'abord pour l'art. Notes:
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