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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Louis Fournier, Louis Laberge. Le syndicalisme, c’est ma vie. (1992)
Table des photographies


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Louis Fournier, Louis Laberge. Le syndicalisme, c’est ma vie. Montréal: Les Éditions Québec/Amérique, 1992, 418 pp. + dossier photos. Collection “Dossiers/documents. Une édition numérique réalisée avec le concours de Pierre Patenaude, professeur de français à la retraite et écrivain, Chambord, Lac Saint-Jean, Québec. [Livre diffusé dans Les Classiques des sciences sociales avec l'autorisation de l'auteur accordée le 2 avril 2012, autorisation renouvelée le 21 mars 2024.]

Photo 1. Ti-Louis avec sa casquette, l'air frondeur (déjà !) à l'âge de 7 ans en 1931. Il est en compagnie de son frère cadet, Robert, devant la maison familiale sise au 5231 rue De Lanaudière, dans le quartier du Plateau Mont-Royal. Né à Sainte-Martine, Laberge est arrivé à Montréal avec sa famille au début de la Crise, en 1930.
Photo 2. 8 septembre 1935. La famille Laberge devant son logement du 5153 rue Garnier sur le Plateau. Au centre, Éphrem Laberge — charpentier-menuisier et militant des syndicats catholiques (CTCC) — et sa femme Clémentine Roy, entourés de leurs 9 enfants. De gauche à droite, à l’avant : Aimé, Robert (la face en grimace), Gérald et Louis, alors âgé de 11 ans. À l'arrière : Juliette. Anita, Lionel. Yvette et Laurette. Une autre enfant. Rose-Éva, est décédée en bas âge.
Photo 3. 22 juin 1941. La famille Laberge «élargie», devant la maison du 5237 rue Fabre sur le Plateau Mont-Royal. Louis, 17 ans, portant lunettes, est à droite sur la photo derrière son père Éphrem, tout contre son amie de cœur Thérèse.
Photo 4. 4 septembre 1944. Mariage de Louis Laberge. 20 ans, et de Thérèse Vaillancourt, 19 ans, célébré par l’abbé Caron (derrière eux) à la paroisse Saint-Stanislas-de-Kostka. À gauche des nouveaux mariés, Clémentine et Éphrem Laberge. À droite: Edgar et Orthélia Vaillancourt.
Photo 5. Août 1948. Le jeune Louis Laberge, 24 ans, est secrétaire archiviste et membre du comité des griefs de son syndicat à l'avionnerie Canadair, la Loge 712 de l'Association internationale des machinistes et des travailleurs de l'aéronautique. Il sera bientôt élu, en décembre 48, « agent d'affaires » de la Loge, c’est-à-dire représentant syndical permanent. Sur cette photo, on le voit au centre sous l'affiche avec, à sa gauche, Adrien Villeneuve (le « Renard argenté »), représentant de la Grande Loge des Machinistes et parrain de Laberge dans le mouvement syndical. Les autres syndicalistes sont, à l'avant, Oscar Mathieu, Roger Laframboise, Steve Lyons (vice-président canadien des Machinistes) et Alcide Jarry. À l'arrière : Jean-Paul Douville, Louis Gagnon, A.E. Hutchison, Rosaire Déry, Gérard Désilets et Leslie Adamson. (Photo René Julien)
Photo 6. Des triplets !... Le 6 décembre 1948, Thérèse Vaillancourt donne naissance à trois garçons qu’on appellera Pierre, Jean et Jacques ! On les voit ici, trois jours plus tard, reposant dans leurs incubateurs à l'hôpital Sainte-Justine, sous l’œil encore un peu ahuri de leur père... Aux côtés de Laberge, la grand-mère paternelle, Clémentine ; l'arrière-grand-mère maternelle, Glaphire Ricard-Levert et la grand-mère maternelle, Orthélia Vaillancourt. Quatre générations sont ainsi représentées sur cette photo.
Photo 7. Baptême des triplets à la chapelle de l’hôpital Sainte-Justine, le 9 décembre 1948. Entourant Pierre, Jean et Jacques, les six parrains et marraines, les deux grands-mères, l'arrière-grand-mère, le père et l'aumônier de l'hôpital. Dans l'ordre habituel : Yvette Laberge-Primeau, Glaphire Ricard-Levert, Nestor Pruneau, Anita Laberge-Poulet. Clémentine Roy-Laberge, Albert Poulet, Rica Laberge, Orthélia Vaillancourt, Aimé Laberge, Louis Laberge et l'abbé Charles-Édouard Guilbault.
Photo 8. La « petite famille » Laberge en 1949 : Thérèse, 24 ans et Louis, 25 ans, avec leurs enfants Pierre, Michel (né en 1945), Jean et Jacques. Ce dernier mourra, hélas, à l'âge de 14 mois.
Photo 9. Portant sa pancarte « Dupuis est anti-syndical », Laberge, secrétaire du Conseil des métiers et du travail de Montréal, participe à une manifestation d'appui aux grévistes du grand magasin Dupuis Frères, membres des syndicats catholiques (CTCC), au printemps 1952. À ses côtés, son compagnon d’armes Adrien Villeneuve des Machinistes, secrétaire trésorier de la Fédération provinciale du travail du Québec. (Photo Archives CSN)
Photo 10. Signature de la convention collective à Canadair, en octobre 1953. Debout derrière Laberge et les dirigeants de la compagnie, le comité syndical de négociations : Ovila Lefebvre, Jos Gideon, Henri Bonanni, Gérard Désilets, Robert Soupras, Robert Lavoie, « Charlie » Durocher, deux représentants patronaux et Aldo Caluori.
Photo 11. Laberge lors de son élection comme président du Conseil des métiers et du travail de Montréal, en septembre 1955. Il est également à l'époque conseiller municipal de Montréal. (Photo René Julien)
Photo 12. Assermentation des dirigeants du Conseil du travail de Montréal, le 20 mars 1958. Le président Laberge, au centre (et en mortaise), est flanqué, à sa gauche, du vice-président Roméo Girard et, à sa droite, du secrétaire Jean Philip.
Photo 13. Laberge vers la fin des années 50, lors d’une réunion de la Fédération des travailleurs du Québec à l'auberge Alpine Inn de Sainte-Marguerite. Il est entouré de quelques-uns de ses bons amis :  le président de la FTQ, Roger Prévost, l'ex-secrétaire, Armand Marion, le vice-président canadien des Machinistes, George P. Schollie et le président du Congrès du travail du Canada (CTC). Claude Jodoin. (Fédéral Photos)
Photo 14. Lors du congrès du CTC à Montréal en 1960, Laberge est assermenté par le président, Claude Jodoin, comme vice-président régional pour le Québec, en même temps que Huguette Plamondon du Syndicat des salaisons, la première femme élue à l'exécutif du Congrès du travail du Canada. (Fédéral Photos)
Photo 15. Labcrge, ardent supporteur du Nouveau Parti démocratique (NPD) qui vient d’être fondé, en compagnie du chef du parti social-démocrate canadien, Tommy Douglas, et du président de la FTQ, Roger Provost, en novembre 1961 à Montréal. (Fédéral Photos)
Photo 16. Laberge en compagnie du maire de Montréal, Jean Drapeau — qui l’avait fait expulser d'une séance du conseil municipal en 1955… — et du président du CTC, Claude Jodoin, en avril 1964.
Photo 17. Le 30 octobre 1964, par suite du décès de Roger Provost, Laberge est élu président de la FTQ. Lors de la réunion du conseil exécutif — l’instance suprême entre les congrès — il l'emporte par une seule voix de majorité (10 contre 9) sur... Fernand Daoust — qui deviendra secrétaire général en 1969. Sur cette photo prise après le vote, les membres du conseil exécutif et, assis, les cinq membres du comité exécutif de la FTQ : André Thibaudeau, directeur québécois du Syndicat canadien de b fonction publique (SCFP) ; Fernand Daoust, représentant du Syndicat du pétrole et de la chimie (SITIPCA) ; Louis Laberge, qui est depuis juillet 1964 directeur de l'organisation au Québec du Syndicat des travailleurs unis de l’automobile et de l'aérospatiale (TUA) ; Jean Gérin-Lajoie, qui sera élu en 1965 directeur québécois du Syndicat des Métallos et René Rondou, vice président du Syndicat du tabac. (Fédéral Photos)
Photo 18. Laberge peu après son élection comme président de la FTQ en 1964. Il sera réélu par acclamation pendant un long règne de 27 ans.
Photo 19. Au congrès du NPD-Québec, début 1965, Laberge en compagnie du leader du parti, Robert Cliché et du président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Jean Marchand — qui joindra peu après les rangs du Parti libéral du Canada avec Pierre Elliot-Trudeau. (Fédéral Photos)
Photo 20. Laberge et le successeur de Jean Marchand à la présidence de la CSN, Martel Pepin. Ti-Louis s'entendra relativement bien avec « Marcel », en dépit des rivalités inter-centrales.
Photo 21. Lors de la première grève — illégale — des postes, à l’été 1965. L’air de Laberge en dit long sur sa détermination. Les grévistes du Québec, appuyés par la FTQ, ont tenu tête au gouvernement fédéral et à leurs dirigeants syndicaux canadiens. À gauche de Laberge, Willie Houle, président du syndicat des postiers de Montréal. (Fédéral Photos)
Photo 22. 30 septembre 1966 : la majorité des salariés d’Hydro-Québec votent leur adhésion au Syndicat canadien de la fonction publique (FTQ) plutôt qu’à la CSN. Laberge a fait activement campagne aux côtés du SCFP qui deviendra, avec les années, le plus important syndicat affilié à la FTQ (80 000 membres en 1992) avec les Métallos et la FTQ-Construction.
Photo 23. Le bureau de direction de la FTQ élu au congrès de 1967 : Jean Gérin-Lajoie (Métallos), Roger Perreault (Construction), René Rondou (Tabac), Gérard Rancourt (secrétaire général), André Thibaudeau (SCFP), Louis Laberge (qui devient alors président à plein temps, quittant le Syndicat de l'automobile). Fernand Daoust (SITIPCA) et Jean-François Laroche (Papier).
Photo 24. Manifestation à Montréal de 10 000 travailleurs membres du Conseil des métiers de la construction (FTQ), le 6 septembre 1968. À gauche de Laberge, Claude Mérineau, secrétaire général de la centrale. À sa droite, André («Dédé») Desjardins, l'étoile montante des syndicats du bâtiment à la FTQ (Fédéral Photos)
Photo 25. Lors de la Crise d’octobre 1970, les centrales syndicales, le Parti québécois et le NPD dénoncent, à la fois, la Loi des mesures de guerre du « régime Trudeau-Bourassa-Drapeau » et le terrorisme du Front de libération du Québec. Lors d'une conférence de presse, le 18 octobre Fernand Daoust et Louis Laberge de la FTQ, Marcel Pépin de la CSN, le chef du PQ René Lévesque et Matthias Rioux de la CEQ. (Photo Pierre McCann. La Presse)
Photo 26. Laberge lors de la célèbre manifestation tumultueuse de solidarité avec les lock-outés de La Presse, le 29 octobre 1971, quelques minutes avant d’être matraqué par la police. (Photo Ronald Labelle)
Photo 27. Condamnés à un an de prison, les présidents des trois grandes centrales syndicales s'apprêtent à prendre le chemin d’Orsainville, le 9 mai 1972. Yvon Charbonneau de la CEQ, Marcel Pépin de la CSN et Louis Laberge passeront 15 jours derrière les barreaux avant d'aller en appel, puis devront retourner « en dedans » pour 5 mois en 1973. Leur « crime » : avoir incité des grévistes à défier les injonctions ordonnant leur retour au travail, lors de la grève générale du Front commun des employés du secteur public en avril 1972. (Photo Paul Taillefer)
Photo 28. Journée chaude, le 27 août 1973, alors que Louis Laberge et Marcel Pepin encadrent le ministre du Travail, Jean Cournoyer, dont les bureaux sont occupés par près de 400 grévistes membres de la FTQ et de la CSN. Cournoyer va promettre aux occupants une loi « antiscabs »... qui sera finalement adoptée sous le gouvernement du PQ en 1977 (Photo Québec-Presse)
Photo 29. Manifestation lors de b comparution de Laberge au Palais de Justice de Joliette, en octobre 1974. Le président de la FTQ, accusé d'incitation à la violence dans le conflit de Hupp Canada à L'Assomption, sera acquitté au bout de trois procès ! À sa droite, son grand ami Jacques Brûlé, directeur québécois du SCFP, que l'on voit aussi derrière Laberge en mortaise.
Photo 30. Laberge au Centre Paul-Sauvé le 21 mai 1975, jour de la grève générale de solidarité menée par la FTQ en guise d'appui aux grévistes de la United Aircraft de Longueuil. Plusieurs de ceux-ci avaient occupé leur usine, neuf jours plus tôt, et en avaient été délogés sauvagement par la police. (Photo Michel Elliott)
Photo 31. Laberge devant le Parlement à Ottawa, le 22 mars 1976, lors de la grande manifestation contre le contrôle des salaires instauré par le gouvernement Trudeau. Pour dénoncer ce contrôle, plus d'un million de travailleurs vont participer, le 14 octobre 1976, à la première grève générale de 24 heures dans l’histoire du Canada. (Photo Michel Elliott)
Photo 32. Le premier ministre du Québec, René Lévesque, en conversation avec Laberge lors du premier Sommet économique convoqué par le nouveau gouvernement du Parti Québécois, à La Malbaie, en mai 1977. Lors du même sommet, René Lévesque, Louis Laberge et Paul Desmarais (président de Power Corporation). (Photo Michel Elliott)
Photo 33. Manifestation du Premier Mai en 1978 à Montréal. Laberge et sa compagne, Lucille Chaput, qu’il épousera deux ans plus tard, le 29 mars 1960. À gauche, Robert Dean, directeur québécois du Syndicat de l’automobile et vice-président de la FTQ.
Photo 34. Manifestation d’appui lors de la grève des travailleurs du caoutchouc à la compagnie Miner de Granby en 1980.
Photo 35. 21 novembre 1961. Tuque sur la tête, Laberge harangue une foule immense de près de 100 000 personnes venues manifester devant le Parlement, à Ottawa, durant la pire crise économique depuis la Grande Dépression. À sa droite, le président du Congrès du travail du Canada, Dennis McDermott. Derrière celui-ci, la future présidente du CTC, Shirley Carr.
Photo 36. Pour contribuer à maintenir et créer des emplois, la FTQ met sur pied, en 1983, le Fonds de solidarité des travailleurs du Québec, aujourd’hui une grande institution financière syndicale. Le premier conseil d’administration du Fonds comprend, de gauche à droite, première rangée: Fernand Daoust, Louis Laberge, Nicolle Forger et Raymond Bachand. Deuxième rangée : Edmond Gallant (Syndicat du papier), Lise Fortin (Conseil du travail de l’Outaouais), Claude Ducharme (Automobile) Claude Morrisseau (SCFP), Clément Godbout (Métallos) et Claude Blanchet, PDG du Fonds de solidarité. Troisième rangée : Aimé Gohler (Services) et Jean-Guy Frenette, conseiller politique de la FTQ. (Photo Normand Rajotte)
Photo 37. Laberge reçoit Brian Mulroney, le nouveau premier ministre du Canada, aux bureaux de la FTQ en janvier 1985. (Photo Michel Cloutier)
Photo 38. Une des innombrables conférences de presse de Laberge. Celle-ci, tenue au siège de la FTQ en janvier 1987, a trait au conflit des mécaniciens chez les concessionnaires d’automobile de Montréal. En mortaise, la moue et le sourire de Ti-Louis avec les médias. (Photos Serge Jongué)
Photo 39. Avec son air coquin... lors du congrès de la FTQ en 1987. (Photo Louise Bilodeau)
Photo 40. Laberge est nommé grand officier de l’Ordre national du Québec, en janvier 1988. On le voit ici avec le premier ministre Robert Bourassa et le grand financier Paul Desmarais, président de Power Corporation. La trinité syndicale-patronale-gouvernementale. (Photo La Presse)
Photo 41. Le plus vieux couple du mouvement syndical, Louis Laberge et son compagnon d’armes Fernand Daoust, secrétaire général de la FTQ, en août 1988. (Photo Jacques Lavoie)
Photo 42. 26 octobre 1990. Première pelletée de terre avant la construction du Complexe FTQ, situé sur le boulevard Métropolitain à l'angle de la rue Saint-Denis. L'immeuble permet de regrouper sous un même toit la FTQ, plusieurs de ses syndicats affiliés et le Fonds de solidarité. Laberge est flanqué à gauche de Normand Cherry, ministre québécois du Travail et, à droite, de Jean Lavallée, président de la FTQ-Construction. (Photo Serge Jongué)
Photo 43. 10 avril 1991. Laberge vient d'annoncer son départ de la présidence de la FTQ. À ses côtés, le nouveau président, Fernand Daoust et le nouveau secrétaire général, Clément Godbout, dauphin de Ti-Louis. (Photo Serge Jongué)
Photo 44. Louis Laberge et sa femme Lucille. (Photo Guy Beaupré)
Photo 45. Avec ses trois fils : Pierre, ingénieur à Hydro-Québec ; Michel, informaticien à Bell Canada et Jean, fonctionnaire à la Commission de la santé et de la sécurité du travail.
Photo 46. Avec sa femme Lucille et son ami l’homme d'affaires Antonio Accurso.
Photo 47. Anniversaire de naissance, le 18 février, sous le signe du Verseau. Derrière Laberge, ses amis Jacques Brûlé et Marcel Melançon.
Photo 48. Septembre 1991. Laberge est maintenant président, à plein temps, du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (FTQ), son enfant chéri. « C’est un peu comme si j'étais encore à la FTQ », dit-il... (Photo Features)


Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le mercredi 1 mai 2024 9:53
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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