RECHERCHE SUR LE SITE

Références
bibliographiques
avec le catalogue


En plein texte
avec Google

Recherche avancée
 

Tous les ouvrages
numérisés de cette
bibliothèque sont
disponibles en trois
formats de fichiers :
Word (.doc),
PDF et RTF

Pour une liste
complète des auteurs
de la bibliothèque,
en fichier Excel,
cliquer ici.
 

Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Construction d’un modèle pour l’emploi de l’analyse de contenu à codeur unique
en évaluation de programme
. (1985)
Résumé


Une édition électronique réalisée à partir du texte de Richard FOURNIER, Construction d’un modèle pour l’emploi de l’analyse de contenu à codeur unique en évaluation de programme. Québec: Faculté des sciences sociales, Université Laval. Mémoire pour l’obtention d’une maîtrise ès arts, sous la direction d’Alfred Dumais, mai 1985, 115 pp. [Mémoire diffusé en libre accès dans Les Classiques des sciences sociales avec l’autorisation de l’auteur accordée le 12 juin 2013.]

[1]

Construction d’un modèle pour l’emploi
de l’analyse de contenu à codeur unique
en évaluation de programme.

Résumé

L'intention de notre mémoire est de suggérer que l'analyse de contenu peut trouver à s'employer en administration publique lorsqu'il s'agit d'évaluer l'action interventionniste de l'État à travers ses nombreux programmes publics dits qualitatifs.

Sans parler des transformations que fait subir au processus scientifique l'intégration des méthodes de recherche sociale aux objectifs de fonctionnement des administrations, on peut penser en effet que les programmes publics où les données arrivent à l'ordinateur sous la forme de valeurs sociales, de croyances, d'attitudes, d'idéologies, etc., - programmes dont font partie les programmes dits sociaux - touchent au cœur d'un débat sur l'orientation des sociétés les plus développées.

Ce débat, entre autres, pose au chercheur une interrogation de méthode : comment va arriver à s'exercer, en effet, une pratique qui permette à l'analyse de contenu de cumuler des résultats selon les canons reçus de la science appliquée, plutôt que d'avoir à les reconstituer à pied d'œuvre pour chaque analyse, au gré des expédients qu'impose telle conjoncture politique, culturelle, économique ou bureaucratique particulière ?

Nous commençons donc ainsi par adopter pour quantifier des unités de sens et fabriquer une grille la théorie des graphes. Nous proposons, ce faisant, en regard des travaux de Harris (l'analyse distributionnelle), d'Osgood (l'analyse de contingence), de Canto-Klein et al., (l'analyse sémantique conceptuelle) une voie de recherche au carrefour de la recherche opérationnelle et de la recherche fondamentale, articulée autour de la notion de plan d'expérience.

[2]

La perspective de référence est celle de la sociologie de la connaissance, dans la mesure où celle-ci, s'appliquant en analyse de contenu, permet de supposer efficacement qu'on puisse voir ce que désigne la notion de culture s'élaborer à travers l'expérience sociale des acteurs. Modèle pédagogique qui anime les organismes volontaires d'éducation populaire (OVEP) pris ici comme sujet, modèle de développement qui les inspire, perception de leur milieu forment ainsi les trois dimensions du cadre conceptuel d'où sont tirées les catégories.

Mais comment mesurer le biais au codage de l'analyse de contenu à codeur unique, lorsque celui-ci s'écarte de la grille ? Difficulté constitutive de la méthode, sans doute, fortement mise en relief, en tous cas, en ce qui concerne l'emploi de cette technique au fil de l'administration courante. Les organisations n'ont pas toujours, en effet, la ressource d'employer des équipes de recherche aptes à reproduire la situation de laboratoire où virent le jour en analyse de contenu les pratiques d'autocontrôle.

Notre idée sera donc de déterminer le rendement d'un système de catégories au codage à partir de la notion d'entropie d'une variable ou de la quantité moyenne de choix exercée par le codeur pour classifier une unité de sens. Nous pourrons de la sorte expérimenter sur des données réelles un indice de mesure de rendement du codage intégré au modèle, l'indice MRC, prenant appui sur le rapport entre la théorie des graphes et la théorie de l'information.

Notre mémoire se termine avec la nécessité d'évaluer en quoi une telle application pourrait permettre soit de vérifier l'emploi du modèle, soit de pouvoir l'étendre simplement à d'autres domaines où chercheurs et gestionnaires ont à organiser des amas de données de type qualitatif. Une conclusion essaie donc de situer la portée de notre entreprise en tenant compte des limites du modèle et de l'expérience de sa mise en forme.

 

[3]

CONSTRUCTION D'UN MODÈLE POUR L'EMPLOI DE L'ANALYSE DE CONTENU A CODEUR UNIQUE EN ÉVALUATION DE PROGRAMME

Il fallait ici qu'une technique réputée pour être un instrument de connaissance, l'analyse de contenu, serve en même temps d'outil de gestion dans un programme public en éducation populaire où les données arrivent à l'ordinateur sous forme de valeurs sociales, de croyances, d'attitudes, d'idéologies. On adopte donc pour quantifier des unités de sens et fabriquer une grille la théorie des graphes. On propose ce faisant une voie pertinente de recherche, au carrefour, en l'occurrence, de la recherche opérationnelle et de la recherche fondamentale. On y expose la méthode développée à cette occasion pour déterminer la stabilité du codage en analyse de contenu.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le mercredi 19 octobre 2022 14:52
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec
La vie des Classiques des sciences sociales
dans Facebook.
Membre Crossref