RECHERCHE SUR LE SITE

Références
bibliographiques
avec le catalogue


En plein texte
avec Google

Recherche avancée
 

Tous les ouvrages
numérisés de cette
bibliothèque sont
disponibles en trois
formats de fichiers :
Word (.doc),
PDF et RTF

Pour une liste
complète des auteurs
de la bibliothèque,
en fichier Excel,
cliquer ici.
 

Collection « Les auteur(e)s classiques »

Une édition électronique réalisée à partir du texte de André Vidricaire, “Les avatars du rôle et du statut de la philosophie.” In ouvrage sous la direction de Georges Leroux Pourquoi la philosophie ? • Approche de la tâche philosophique aujourd’hui • Textes de Paul Ricoeur et de professeurs de philosophie du Québec, pp. 33-40. Montréal : Les Éditions Sainte-Marie, 1968, 120 pp. Collection: “Cahier de philosophie”.

[33]

Pourquoi la philosophie ?

LES AVATARS DU RÔLE ET DU STATUT
DE LA PHILOSOPHIE.”

André VIDRICAIRE

Une simple analyse « impressionniste » des entrevues que le Comité de Recherche de l'A.P.P.E.C. * poursuit, révèle un embarras à définir la tâche du philosophe. Or, ce malaise, à mon avis, est positif : il est impliqué par la philosophie elle-même comme nous le verrons. Et celui qui exprime ce malaise, qui le manifeste dans des attitudes m'apparaît de beaucoup plus proche d'une démarche philosophique authentique. J'ajouterais qu'il est préférable à cet autre qui élude cet embarras, soit en affirmant des engagements politiques concrets, soit en définissant le rôle du philosophe en termes de maîtrise réflexive, spéculative et pratique, ou soit encore en décrivant le statut de la philosophie par rapport aux sciences et aux arts. Ce sont là trois attitudes éminemment affirmatives qui n'assument pas cependant le malaise original qui les avait pourtant provoquées !

En effet, faire appel aux concepts de rôle et de statut pour définir la tâche du philosophe, c'est prétendre avoir une définition univoque de ces mêmes concepts. De plus, utiliser ces concepts comme des universaux, c'est ne pas voir le philosopher comme une « conduite » à la fois spécifique et changeante parce qu'en interaction avec la situation. En d'autres termes, en utilisant le concept de rôle univoquement, on affirme une relation identique et toujours la même du philosophe avec la situation. — Et encore il s'agirait d'une relation toute « abstraite », puisqu'on admet difficilement que le philosophe est aussi le reflet de la société dans laquelle il vit — . Dès lors, en face d'un malaise, voire d'une crise de la philosophie..., il n'y aurait qu'à rappeler la relation « première », le rôle absolu pour que tout puisse rentrer dans l'ordre.

[34]

LA NOTION DE RÔLE

Ce qu'on oublie ici, c'est que le rôle n'est pas un concept, mais bien plutôt une notion à multiples dimensions. De plus, principalement en sociologie et en psychologie sociale, au rôle se rattachent plusieurs notions connexes dont le modèle, le statut, le consensus, l'attente, etc. [1]

Or, il semblerait que les tenants du rôle du philosophe insistent sur le « modèle », c'est-à-dire sur une image de la philosophie extérieure aux individus. Pour ce faire, ils ont d'une certaine manière « idéologisé » les actions des philosophes d'hier. En effet, en prônant pour le philosophe les maîtrises réflexive, spéculative et pratique par exemple, ils ont tenté d'interpréter dans l'histoire de la philosophie les actions des philosophes pour en constituer l'actualisation d'un rôle qui peut être perçu par les successeurs comme la traduction exacte et parfaite de la philosophie. Dès lors, ces actions pourront être prises comme un modèle par les autres qui à leur tour exerceront alors des actions en rôle. En somme, cet ensemble d'actions devient un modèle à copier, une fonction à remplir, bien qu'il ne constitue pas nécessairement un rôle socialement prescrit. À la limite, il s'agirait d'une aliénation philosophique [2] où le philosophe devient par son rôle un « personnage »...

Certes, pour s'instruire « sur son propre acte de naissance » [3], il est normal de recourir à l'histoire de la philosophie. Mais il est aussi normal de se rappeler — ce que Gurvitch a bien montré — que le savoir philosophique est un « genre » qui a pris diverses « formes » ; que ce genre de savoir comme ses formes font partie d'une hiérarchie, d'un système, de connaissances : hiérarchie causée par la société globale surtout ; que l'existence même de ce savoir est favorisée par cette même société globale. En termes plus concrets, Gurvitch montre que la philosophie, quasi inexistante dans la famille, les villages, les usines, les états, dans les classes paysanne et prolétarienne, est apparue dans la classe bourgeoise, les églises, dans les Cités-États, les sociétés féodales et dans les sociétés globales donnant naissance au capitalisme. Il montre que dans les sociétés globales qui succèdent au capitalisme, la philosophie occupe une position de plus en plus inférieure par rapport aux autres genres de savoir.  [4]

Certes, la CAUSE (dont les influences) de ce savoir philosophique n'épuise en rien sa RAISON d'être ; et comme l'écrit Bréhier à la suite de Bergson : « si Platon fût né dans un autre temps, il n'eût pas écrit une ligne [35] de ce qu'il a écrit, mais il y eût eu un platonisme identique à celui que nous connaissons ». [5] Cependant, lorsqu'on parle du rôle du philosophe, on prétend présenter comme modèle la raison de LA philosophie au lieu des raisons des philosophies ; et de plus, on oublie que même ces démarches philosophiques qui constituent tel ou tel modèle, ont eu des possibilités d'existence aujourd'hui révolues.

Et c'est pourquoi, nous n'échappons pas à notre malaise initial, à celui de définir la tâche du philosophe. Si l'on veut maintenir absolument la notion de rôle pour dépasser cet embarras fondamental, il faudra découvrir que dans l'acte de philosopher, il y a à la fois un « rôle personnel » et un « rôle social ». Par rôle personnel, A.-M. Rocheblave veut dire que le philosophe détermine lui-même sa position par rapport aux autres et agit conformément à un modèle de conduite propre qu'il érige en norme des rapports intersubjectifs. C'est dans ce contexte qu'apparaît la RAISON de l'acte de philosopher. Par rôle social, on entend que le modèle de conduite est défini par le consensus des membres de la société globale et possède une valeur fonctionnelle pour celle-ci. Il s'agirait ici d'un aspect de la CAUSE de l'acte de philosopher. [6] À noter que cette tension très grande entre le rôle social et le rôle personnel permet de définir dans son ensemble et de l'extérieur le problème de la tâche du philosophe. Considérant par exemple les professeurs de philosophie, on s'aperçoit que chacun d'eux a son « style » qui est de l'ordre du rôle par lequel on le reconnaît. Mais on voit en même temps que ce rôle ne rejoint pas la personne singulière.

LA NOTION DE STATUT

En effet, lorsqu'on parle de « consensus » à propos d'un rôle, on fait référence à la fois à l'attente, aux « expectations » d'autrui et aux prescriptions qui fondent ce rôle.  [7] La position de la philosophie dans une hiérarchie des savoirs d'une société est un indice de son statut, bref, des « expectations » et des prescriptions. Cela indique que l'aménagement du statut de la philosophie peut exister indépendamment des philosophes eux-mêmes et leur imposer un certain comportement.  [8] C'est dans ce cadre que nous faisons l'hypothèse pour le moment que des hommes comme le Chanoine Groulx, Edouard Montpetit, Jean Lemoyne, Pierre Vadeboncœur, etc. ..., épris pourtant de généralité, ont préféré éviter purement et simplement le milieu des philosophes « officiels » au lieu de contester en son sein le statut quasi « transcendant » de la philosophie.

[36]

Que cette position de la philosophie au Québec ait reposé sur une tradition et sur une société unanime, on voit aujourd'hui qu'elle n'a pas de fondement intrinsèque. D'ailleurs, il est inutile pour le moment de revenir sur ce statut presque révolu. Ce qui importe plutôt de noter, c'est l'insistance de plus en plus fréquente sur une position de la philosophie qui serait différente de celle des arts et des sciences.

On montre d'une part que les sciences se donnent un objet et des méthodes précises pour décrire et expliquer ce même objet ; d'autre part, que les arts expriment et révèlent des significations. Aussi longtemps qu'on s'en tient à une constatation de la tâche passée et présente des sciences et des arts, on peut être d'accord. Mais en fait, derrière cette constatation, on tend à affirmer que les sciences et les arts n'ont pour tâches que celles qu'on vient d'anticiper. Bref, nous sommes en face d'« expectations » et de prescriptions indépassables. Il devient dès lors loisible d'affirmer que la philosophie occupe le statut de la contestation et de la radicalisation... comme si les hommes de science et les artistes ne pouvaient pas réfléchir sur leur propre tâche. Et s'ils le font, on dit qu'ils sont philosophes ... !

À la limite, il faudra au moins reconnaître ici que toute cette argumentation sur la tâche du philosophe repose sur la notion de statut et sur celle du rôle social. Nous restons encore au cœur de la « cause » de l'acte de philosopher qui veut se donner pour suprême fondement. Mais en regardant de plus près tous les grands philosophes, on s'aperçoit qu'ils ont tenté de dépasser les statuts et les rôles qui leur étaient dévolus pour en assumer d'autres par leurs œuvres. C'est pourquoi, au lieu de dire qu'un philosophe occupe un statut et un rôle social, il faut soutenir qu'il est en rapport dialectique avec des positions des philosophies d'hier et de son temps. Il tente de dépasser les « expectations » et les prescriptions. Il est aussi en rapport dialectique avec ses prédécesseurs, en ce sens qu'il a à interpréter les rôles des philosophes du passé pour construire un autre modèle organisé de conduites philosophiques, relatif à sa position dans un ensemble interactionnel.  [9] En psychologie, on dirait que chaque philosophe invente en imitant ses prédécesseurs et en dépassant le statut qui le conditionne.


Bref, on peut reconnaître maintenant que le philosophe n'a pas de rôle, la philosophie, aucun statut défini par rapport aux sciences et aux arts. Le philosophe a seulement les rôles et les statuts qu'il s'est donnés, se donne et se donnera dans un milieu social et culturel qui le conditionne. Refuser cette [37] perspective, c'est risquer de faire du philosophe un « personnage » aliéné... Accepter ce « vide » social, c'est perdre pied pendant quelques instants et découvrir un malaise issu de la tâche elle-même et non pas d'abord de quelques facteurs socio-culturels.

UNE GENÈSE DU PROBLÈME

Mais pourquoi, au Québec tout particulièrement, avons-nous pris l'habitude de questionner ce problème de l'acte de philosopher en termes de rôle et de statut ?

Me limitant strictement au milieu de Montréal, des statistiques du comité de Recherche de l'A.P.P.E.C. indiquent l'arrivée rapide dans l'enseignement de la philosophie de laïcs relativement jeunes et la disparition non moins rapide des clercs, si bien qu'on a pu penser qu'on était maintenant en présence d'une autre espèce de professeurs de philosophie. Parallèlement à ce brassage démographique, est survenue une remise en question du cours de philosophie accélérée par le Rapport Parent et par de nouvelles législations.

C'est dans ce contexte principalement que s'est posé le problème de la tâche du philosophe. La question, à mon avis, arrivait à son heure ! Mais c'était une question dangereuse, « pénible » même, dans ce pays où les grands problèmes se posent difficilement. Les jeunes philosophes qui veulent essayer de faire de la philosophie — faire une réflexion critique sur les sciences ou sur le langage, dévoiler le sens de l'origine et de la fin de l'existence de l'homme —, comme on peut en faire ailleurs, éprouvent un malaise. Us se demandent comment ici ils peuvent penser sur des problèmes universels comme on peut en penser à Paris, à Washington ou ailleurs ? Comment être philosophe dans un milieu comme le nôtre ? On parle pour qui ? On s'adresse à qui ? [10]

Ce problème spécifique à la situation du Québec a été jusqu'à date escamoté. Peut-être parce qu'on n'a pas vu derrière ces bouleversements scolaires un problème beaucoup plus large, celui de la crise de la culture occidentale. Quoiqu'il en soit, considérant les possibilités — la CAUSE — de la philosophie, plusieurs jeunes philosophes ont pris deux directions extrêmes. D'une part, quelques-uns ont pensé qu'ils avaient quelque chose à dire — ou à faire —, en tant que philosophes sur le nationalisme, sur la participation sociale ou sur la politique. Par contre, d'autres ont enfermé la raison de la philosophie dans un rôle univoque que les sciences et les arts ne peuvent atteindre. Bref, les uns et [38] les autres ont pensé que la philosophie avait un statut, qu'elle devait être une « valeur fonctionnelle » pour la société globale. En tout cas, cet objectif est explicite, lorsqu'on demande à certains pourquoi enseigner la philosophie au niveau collégial. ..

Ce qui ressort de ces fonctions accordées à la philosophie, c'est la subordination pure et simple du RÔLE PERSONNEL, pour reprendre les catégories de Rocheblave. La philosophie devient un « outil » significatif dont on peut faire usage dans telle ou telle situation.

AU DELÀ DU RÔLE ET DU STATUT

Il est possible d'expliquer pourquoi on se donne des solutions sociales et culturelles à ce problème de la tâche du philosophe qui est pourtant « concrète, temporelle et personnelle ». [11] Pour ce faire, il faudra voir ce que nous laissions entendre depuis le début que la philosophie a pour fondement une parole personnelle qui se veut universelle. [12] Ricœur écrit à ce propos :

« J'ai quelque chose à découvrir en propre, quelque chose que nul autre que moi n'a la tâche de découvrir ; si mon existence a un sens, si elle n'est pas vaine, j'ai une position dans l'être qui est une invitation à poser une question que nul ne peut poser à ma place ; l'étroitesse de ma condition, de mon information, de mes rencontres, de mes lectures, dessine déjà la perspective finie de ma vocation de vérité. Et pourtant, d'autre part, chercher la vérité veut dire que j'aspire à dire une parole valable pour tous, qui s'enlève sur le fond de ma situation comme un universel ; je ne veux pas inventer, dire ce qui me plaît, mais ce qui est ». [13]

Mais pour établir cette liaison entre le moi et l'universel, il faut noter qu'il n'y a pas un itinéraire semblable pour toutes les cultures. Bref, le philosophe doit se demander à partir de quoi dans une société donnée, il peut faire cette liaison ? Cette question revient à dire comment rejoindre la philosophie dans telle ou telle culture ? Depuis quelques années maintenant, les jeunes philosophes du Québec vivent intensément ce problème. Au lieu de naître dans une culture comme en France ou ailleurs, ils ont accédé à une culture ; ils ont passé d'une culture à une autre culture — d'un certain rapport au monde à un autre rapport. Et c'est pourquoi, ils n'y sont pas à l'aise : très souvent ils éprouvent des sentiments d'étrangeté, d'artificialisme ; ils s'aperçoivent — ce que [39] nous disions plus haut — que les « grands problèmes » se posent difficilement dans ce pays.

Il y a donc une situation particulière, difficile à plusieurs égards. Mais au sein même de ces obstacles, il semblerait que les jeunes philosophes devraient être particulièrement bien placés pour se demander ce qu'est la culture, comment elle s'élabore ? A la limite, leurs angoisses qui entreraient en dialogue avec les philosophes de tous les temps, les serviraient. Ils verraient que c'est parce que les grands problèmes se présentent différemment dans toutes les cultures, que la philosophie recommence avec eux, que le singulier rejoint l'universel grâce à eux.

Dans cette perspective, nous ne sommes plus à la défense ou au service de la philosophie. Elle pourrait à la limite disparaître dans ses formes que nous lui connaissons. Tout ce qui importe, c'est qu'il existe des hommes désireux d'exprimer quelque chose d'universel à propos de ce qui est sur fond de leur situation. M. J. Brault sous le titre de « Philosophie québécoise » avait donné quelques exemples de cette manière de faire. [14] À ma connaissance, je connais peu de gens qui se sont orientés dans cette direction. Et ça se comprend : le Québec est à la recherche de son identité, c'est-à-dire à la recherche non pas d'un portrait personnel, qui nous dispenserait d'une confrontation avec les autres, mais d'un singulier en tant qu'il mène à l'universel. Je serais porté à croire que cette recherche est le lieu actuellement de la philosophie. Que l'on soit plus ou moins d'accord avec ces dernières affirmations, l'important est que cet exemple illustre la nécessité fondamentale d'assises réelles du Moi (personnel et collectif) pour rendre possible l'expression d'une parole universelle, l'expression philosophique.

Or, c'est un lieu commun actuellement de signaler que ces dites assises font problème. Le Cogito de Descartes est aujourd'hui compromis. On se de mande qui pense : la conscience ou l'opinion ou le groupe social, etc. ? [15]

Que l'on se rappelle le débat jamais résolu de Sartre lui-même qui se qualifie d'« intellectuel petit bourgeois ». Il y a bien quelque chose de personnel, d'unique, d'irremplaçable, d'incomparable, mais qu'est-ce que ça peut être exactement ? Personne n'est jamais certain qu'il parle en son propre nom pour tous. Et c'est pourquoi, ce genre de savoir qu'est la philosophie éprouve des difficultés. Du moins tels sont de nos jours les termes que nous utilisons de plus en plus. Hier encore, nous étions peut-être étonnés ; aujourd'hui, nous ne sommes plus [40] certains que l'étonnement vient de nous ! Que devient alors la tâche du philosophe ? Existe-t-il la possibilité d'une philosophie au Québec ?

Questions ouvertes. En même temps se poursuit cependant la vie d'une culture à laquelle chacun participe à sa manière. Elle peut constituer ses attaches historiques fondamentales ou des emprunts étrangers et artificiels. Cette dernière alternative nous renvoie au statut et au rôle que chacun interprète. Et ce que les jeunes philosophes interprètent très souvent, c'est la philosophie comme objet culturel et non pas la personne, c'est-à-dire eux-mêmes. Or, faut-il le répéter, le rôle et le statut du philosophe dans une société donnée conteste la philosophie. Cela, les sciences humaines nous l'indiquent et nous permettent de l'éclairer. En ce sens aussi, on finira peut-être par voir que les sciences humaines donnent à penser... aux philosophes, qu'un dialogue avec elles peut conduire au cœur des raisons philosophiques à dépasser... pour retrouver l'être qui pense.

ANDRÉ VIDRICAIRE

Ancien professeur au Collège Sainte-Marie, en recherches à l'Institut supérieur des Sciences humaines de l'Université Laval.



* Association des Professeurs de Philosophie de l'Enseignement Collégial.

[1] ROCHEBLAVE, A.-M. : La notion de rôle : quelques problèmes conceptuels dans « Revue française de Sociologie », 1963, IV, p. 300-306.

[2] GUSDORF, G. : Introduction aux sciences humaines, p. 12.

[3] RICŒUR, P. : Lors d'un débat avec Piaget : Psychologie et philosophie. Raison présente 1 (1966) 51-78.

[4] GURVTTCH, G. : Les cadres sociaux de la connaissance, P.U.F., Paris, 1966.

[5] BRÉHIER, E. : La philosophie et son passé, P.U.F., Paris, 1950, p. 64.

[6] ROCHEBLAVE, A.-M. : Ibid.

[8] DUFRENNE, M. : La personnalité de base, 2 éd., P.U.F., Paris, 1966, p. 10.

[9] SARBIN, T.-R. : Role Theory dans « Handbook of Social Psychology, » Vol. I, p. 223-259.

[10] Ce problème nous a été signalé par M. F. DUMONT, lors d'une entrevue enregistrée.

[11] RICŒUR, P. : Histoire et Vérité, 2e éd., Paris, 1955, p. 54.

[12] M. M. LAGUEUX a très bien illustré ce point de vue dans sa thèse de doctorat du troisième cycle—non encore éditée—intitulée Merleau-Ponty et la tâche du philosophe, Paris, 1965.

[13] RICŒUR, P. : Histoire et Vérité, Ibid., p. 54-55.

[14] BRAULT, J. : Dans Parti-Pris, vol 2, no. 7 (1967) 9-16.

[15] DUMONT, F. : Un Dieu qui s'éloigne, dans « Maintenant », p. 203-204.


Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le mercredi 20 mars 2024 16:13
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec
La vie des Classiques des sciences sociales
dans Facebook.
Membre Crossref